1980 — La guerre des idéologies

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J’ai remplacé Serge Légaré comme déléguée à la Coordination provinciale en histoire de l’art. La plupart des rencontres annuelles avait lieu dans la région de Québec. La principale tâche de cette Coordination consistait à repenser non plus le corpus historique des cours mais surtout les théories et grilles d’analyse des œuvres d’art. Grâce au rattrapage éducationnel créé par le Réseau de l’Université du Québec, les théoriciens et théoriciennes de l’art étaient de plus en plus nombreux et nombreuses. Les diverses théories ou grilles d’analyses avaient leurs supporteurs et leurs supportrices. De vifs débats et jeux de coulisses finirent par un consensus pacifique. Après plusieurs années d’échange, toutes les approches fûrent considérées valables: marxiste, féministe, formaliste, psychanalytique: « Y en avait pour tout le monde ». C’était sans doute la meilleure solution. De plus,  rien n’empêchait de les superposer ces fameuses grilles. Ceci étant réglé, l’étape suivante fut la compétition pour le lexique et le langage visuel le plus pertinent. Historiens et plasticiens se relançaient à qui mieux mieux. Chacun produisait ses documents. Qui aurait les meilleurs et les derniers mots pour décoder une œuvre d’art ? Il y avait du pain sur la planche pour de nombreuses années. C’est à l’une de ces Coordination en histoire de l’art que j’ai rencontré Arlette Blanchet, du MAC. J’ai eu la chance de profiter de ses connaissances et de son expertise en histoire de l’art durant de nombreuses années.

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